Développement personnel

Sagesse : les 12 règles d’une vie épanouie de Jordan Peterson. Partie 3

Règle numéro 9 : partez du principe que les autres savent quelque chose que vous ignorez

Dans cette règle, Jordan parle en tant que psychologue, de l’importance de l’écoute. Un psychologue doit être parfaitement formé pour savoir comment écouter. Mais, c’est également un devoir pour toute personne qui souhaite interagir avec les autres de manière à être attentif. Être entendu, est agréable et libérateur mais, nous aimons plus être entendu qu’écouter.

La plupart des discussions interminables se déroule entre des personnes qui n’écoutent pas attentivement. De même, les personnes qui n’ont pas réellement écouté un problème donne des conseils plus superficiels. L’auteur affirme que la véritable écoute et la véritable réflexion sont profondément liés lorsque nous exposons un problème à quelqu’un, et que cette personne ne nous écoute pas vraiment elle finira par nous donner des conseils qui sont le fruit d’une mauvaise interprétation de notre problème et plein de motivations égoïstes.

L’écoute exige que nous soyons capables d’ajuster nos propres connaissances et préjugés afin de ne pas déformer ce que l’autre veut dire. Cela est particulièrement vrai lorsque nous parlons à quelqu’un qui n’est pas d’accord avec nous, ou qui a une opinion opposée à la nôtre. Il peut être tentant de simplifier à l’extrême ou de déformer la position de l’autre afin qu’ils paraissent faibles par rapport à la nôtre mais, cela n’est pas productif et crée d’éternel conflit. Une technique recommandée par l’auteur, consiste à résumer ce que l’autre personne dit et à attendre son approbation.

Lorsque nous faisons cela, nous trouvons de la valeur dans le point de vue de l’autre personne, ce qui nous aidera à devenir un meilleur penseur et un argumentaire plus réfléchit et plus efficace. Selon l’auteur, c’est ainsi que nous devrions rechercher la connaissance en mettant de côté notre ego et en supposant que notre interlocuteur sait quelque chose que nous ne savons pas.

Règle numéro 10 : parlez avec précision

Si la vie est compliquée, il y a quelque chose qui la complique : le manque de précision.  Lorsque nous nous rendons compte que quelque chose ne va pas, qu’il y a un problème, en parler précisément est la première étape pour trouver une solution. Bien souvent nous ne pouvons même pas savoir quel est le véritable problème si nous ne sommes pas capables d’en parler en détail.

Par exemple, disons que nous nous réveillons le matin avec un gros mal de ventre et il y a deux choses que nous pouvons faire : nous pouvons commencer à nous demander dans notre imagination si cette douleur est produite par une maladie grave ou si nous sommes sur le point de mourir. Peut-être que c’était juste des gâteaux que nous avons mangé hier soir qui nous donne ce mal de ventre.

Si nous laissons notre imagination régir ce problème, nous ne saurons pas vraiment ce qui se passe dans notre corps, et nous ne pourrons donc pas trouver de solution. En revanche, si nous consultons un médecin et que nous lui parlons précisément de notre douleur, il sera en mesure de nous donner un diagnostic précis. Il s’agit peut-être simplement du stress et nous avons besoin de nous reposer.

Il peut s’agir d’une indigestion ou bien il peut s’agir d’une maladie grave. Dans tous les cas, nous ne pourrons le savoir que si nous parlons précisément de ce problème à notre médecin. Soyons donc précis en tout, disons ce que nous voulons dire, simplifions-nous la vie en assumant la réalité telle qu’elle est.

C’est ainsi que l’on accélère la recherche de solutions aux problèmes quotidiens. C’est ainsi que l’on rend la vie moins compliquée qu’elle ne l’est déjà.

Règle numéro 11 : ne pas déranger les enfants lorsqu’ils font du skateboard

Les humains en général aiment les défis, c’est la raison pour laquelle ils rendent certaines choses plus difficiles lorsqu’elles sont déjà devenues trop facile. Même en tant qu’enfant, nous sommes comme ça, regardons une aire de jeu et nous verrons qu’aucune n’est trop sûr et que les enfants sont attirés par le danger des toboggans et des balançoires. Même lorsque les parcs sont trop sûrs, les enfants trouvent le moyen de les rendre plus dangereux, cela est également vrai pour d’autres activités comme le skateboard.

Une fois que les skateurs sont familiarisés avec les compétences de base. Ils cherchent des façons plus difficiles de le faire comme glissé sur une rampe d’escalier ou patiner à grande vitesse sans portait de protections. Pour certains, il ne s’agit que de l’irresponsabilité de la recherche du danger, mais ils sont en fait motivés par la recherche de la compétition, les chutes, les bosses et les bleus les motive à améliorer leurs compétences et les rendent plus forts, c’est une leçon importante que nous devons enseigner à nos enfants.

Nous devons les encourager à faire preuve de persévérance dans tout ce qu’ils entreprennent afin d’être compétent. Le développement des compétences implique de faire des erreurs et la réalisation d’un objectif implique l’échec. Tomber et se relever pour persévérer est la voie de l’excellence. La vie présente de nombreux défis mais l’échec doit être considérée comme une motivation pour s’améliorer et être fort. Le système éducatif moderne prétend former des personnes faibles avec l’argument qu’une personne forte opprime les autres.

Mais l’auteur explique qu’en réalité, les personnes faibles peuvent devenir plus dangereuses en trouvant le moyen de blâmer les autres, de les victimiser et de se remplir de ressentiment. Ce ressentiment peut motiver des actions destructrices envers les autres, c’est pourquoi nous ne devons pas protéger nos enfants du monde lorsqu’ils grandissent. Permettons-les d’explorer, de se blesser, d’échouer et de faire des erreurs, c’est ainsi qu’ils deviendront plus forts et mieux à même de relever les défis du monde et d’apporter du bien-être à la société.

Règle numéro 12 : caressez un chat lorsque vous en rencontrez un dans la rue

Il s’agit de l’une des règles les plus personnelles de l’auteur, dans laquelle il parle de sa fille qui a dû souffrir pendant son adolescence, des terribles symptômes et conséquence de l’arthrite juvénile idiopathique. Ce diagnostic signifiait que sa fille dès son plus jeune âge devait faire face à de fortes douleurs et à de multiples remplacements d’articulation.

Cependant après avoir perdu tout espoir, elle a finalement réussi à se remettre sur pied. Après le récit de l’expérience de sa fille, Jordan réfléchit à la vulnérabilité de l’être humain et à la souffrance que nous devons tous affronter à un moment donné de notre vie. Maintenant, pourquoi l’auteur recommande-t-il de caresser un chat ? tout d’abord il n’est pas nécessaire que ce soit un chat ça peut être un chien si nous aimons plutôt les chiens.

Par exemple l’auteur tente d’illustrer comment le fait de prêter attention aux petits détails de la vie, une tasse de bon café, un levé de soleil, le parfum d’une rose, ou le fait de caresser l’animal peut nous aider à nous recentrer, à rire et à gagner de l’énergie dans les moments difficiles.

C’était tout pour les 12 règles de Jordan Peterson, j’espère que vous avez aimé. Dites-moi en commentaire quelle est votre règle préférée. La mienne c’est la règle numéro 10 (parlez avec précision)

Blogueur & Infopreneur Camerounais Le dur travail bât le talent, lorsque le talent ne travaille pas dur. Namasté 🙏

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